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Parler pour survivre - troisième saison














Parler pour survivre – première saison

Parler pour survivre - deuxième saison

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Épisode 1 : Anishnabe
Réalisatrice : Joséphine Bacon

«L'enfant qui quitte doit posséder sa propre culture telle que le territoire lui a transmise. Ainsi, son identité et sa langue seront plus forts.» - Maggie Wawatie, Professeure à l'École alternative de Rapid Lake


La communauté algonquine de Lac-Rapide, où la plupart parle Anishnabe, est divisée entre les traditionalistes et le Conseil de bande fédéral. Dans les environs de la communauté de Kitcisakik, cette dernière ayant toujours refusé le statut de réserve, un jeune cinéaste met ses aptitudes à profit afin de raviver la culture et la langue.

Première partie

 

À Lac-Rapide, Québec, l'École primaire fédérale Kitci Migwam existe depuis 1950. Nous y rencontrons les professeurs Louise Wawatie et Flora Papatie qui enseignent la langue Anishnabe à l'aide d'images, de chansons et de contes.

Nous faisons également la connaissance d'une enseignante retraitée, Mary Whiteduck, ainsi que son fils, John Whiteduck. À sa demeure, Mary travaille, décortiquant et cuisinant sa viande d'ours, tout en parlant de son travail d'enseignante non seulement à Lac Rapide, mais aussi dans une autre communauté algonquine où la langue était alors en déclin. Son fils, John, a perdu sa langue à jeune âge dû au fait qu'il ait quitté la communauté pour une école de rattrapage. John a réappris sa langue Anishnabe avec le soutien de sa grand-mère.

 

Deuxième partie

anishnabe2

La communauté de Lac-Rapide est une politiquement divisée. D'une part, on supporte un nouveau conseil de bande établi par le Gouvernement canadien : Les enfants apprennent l'Anishnabe à l'école fédérale. D'une autre part, on est loyal au conseil de bande traditionnel : On y a créé une école alternative où les enseignements sont basés sur le mode de vie ancestral. Les traditionalistes ont dressé un barrage sur la route 117 comme moyen de pression pour une plus grande autonomie territoriale. À l'école alternative, nous accompagnons les étudiants lors d'une expédition en forêt où ils apprennent la vie en nature.

Troisième partie

Kevin Papatie est un jeune cinéaste et coordonnateur du studio Midaweski situé dans les environs de la communauté de Kitcisakik. Il est un des rares de sa génération à encore parler sa langue. Kevin utilise ses compétences afin de raviver la langue et la culture Anishnabe en organisant des activités dans sa propre communauté, mais aussi à travers le territoire algonquin.